Premier numéro présenté ici hors Ennéagramme/9 pour continuer la série des 12, le N°10 est pour le moins une typologie spéciale et complexe. Cette première approche se fait d'après le travail d'André Barbault (mais pas que), d'autres suivront. Pour information, le signe zodiacal n'est pas mentionné... Il faudra donc cogiter un peu pour faire cadrer... Dans la logique de l'Ennéagramme, la mémorisation d'un Numéro « neutre » hors signe zodiacal me semble plus pertinente.
- Évitement : Responsabilités du monde des adultes.
- Recherche : Attardement au monde de l'enfance. Refuge dans une coquille de souvenirs.
- Fixation : Oubli de soi, relâchement...
- Évolution : Larve, régression, victime – Narcisse introverti, rêve – Parent nourricier.
- Le numéro 10 est une nature pleine de fécondité/sève végétale... « Lune », mère à l'enfant, à la vie végétative et crépusculaire, laiteux. En relation avec le crustacé, crabe, écrevisse qui vit sous carapace, coquille, matrice, enveloppe, « écorce »... Germe, œuf, fœtus, bourgeon pour ébauche de vie renaissante. Toujours prêt à un retour/refux sur son passé, à une marche en arrière ou à reculons...
- Typologie du complexe maternel. Sensibilité cœnesthésique (sentiment vague de l'être sans rapport avec la synesthésie, chevauchement sensoriel...). Son attardement à l'enfance serait dû à une « identification à la Mère » pas tant génitrice réelle que symbolique. Le N°10 préfère alors le refuge du dedans, intérieur, intime (Loft...) plutôt que le dehors, extérieur, social... C'est un grand rêveur, sentimental et sensible, imaginatif... Il peut être enclin à « l'autisme », à la soumission passive, d'abord à la « Mère »/premier cercle social puis au monde...
- Grand principe de l'Introverti (pas au sens junguien) qui détourne l'émotivité de l'action sur les choses (poupées...) pour les ramener vers la conscience de soi ; l'être se tourne vers des rivages intérieurs. Narcisse contemplatif, lyrique, fort sentiment de sa personne mais pour rêver sa vie ou vivre son rêve... Nostalgique romantique qui aime le goût du merveilleux et du féérique. Type même de la Mère (qui autorise...), du Berceau, pour incarnation intime suprasensible... Inverse du N° 9/Père plus prompt à interdire... (10 est aussi en relation avec le N° 2/faux-sauveur face au faux-tyran 3). Barbeault aime à distinguer 2 sous-types de N°10 :
- Sentimental dont l'émotivité refoulée finit par s'exprimer en ruminations douloureuses... (Archétype de la Victime/Suppliant du Triangle de Karpman). Ce mélancolique inhibé cesse plus ou moins de vivre. C'est un résigné enclin à l'auto-accusation. Il pourra évoluer en misanthropie Personne ne m'aime attaché aux sentiments moraux, à l'histoire, aux habitudes du passé... (Je présenterai peut-être un jour différents Syndromes sociaux dont celui de « l'historien des minorités » qui, identifié à une cause, s'aigrit en demandes de reconnaissance et réparation...). Ce type peut aller jusqu'à prendre le contrepied inverse de l'influence maternelle, en « réaction sèche » contre tout ce qui est féminin, émotif, irrationnel, instinctif... (sera alors plus dur à dissocier du N°9 voire du 5).
Sinon, ce N°10 sentimental peut être aussi un « joyeux casanier », à l'humeur sédentaire stable, l'âme simple, la vie bonhomme, sans passion apparente. Bougeant peu, il s'est attaché à sa maison, amis, famille, pays... pour une « vie à l'intérieur », entre ses 4 murs, en simple réalité matérielle. Toujours en rapport avec le N°9, il peut devenir Pater familias, « Père des Peuples » en communion de sentiment avec les siens. Dauphin soumis, gentil, sensible et émotif qui peut prendre à cœur ses échecs, voire se laisse aller au plaisir/dépense... Malheureux si l'ambiance est mauvaise, il se cachera derrière une carapace à l'abri des agressions. Cette Mémoire qui raconte, peut devenir mythomane...
- L'autre N°10 est plus nerveux... livré à la contradiction de ses emballements successifs, porté à renouveler ses sensations. Ce capricieux est un vagabond affectif qui n'hésite pas à passer d'une chose à l'autre, infidèle à l'objet mais qui reste attaché à l'image. Son Moi est sensible et susceptible. Sa vie est plus instable et voyageuse, de nature errante, voire survoltée. Il est détaché des réalités, en marge des normes, bizarre, capricieux, feu follet, vie de Bohème... Ce sans foyer-sans famille, sans domicile fixe, peut vite être dissonant, entre ange et démon, insensé, infantile, végétatif, grossier, peu maître de soi... C'est une cire molle sans défense derrière une pseudo-façade impulsive. Ce lunatique sera tantôt agité, tantôt abattu... Mélancolique écrasé par le destin. Quand le fardeau de la Mère/féminité est trop dur à porter pour lui, contrainte/prison, ce type quitte sa maison – sac au dos – pour fuir sans se fixer... Cet homme/femme-enfant recherche en fait un Père/Mère pour se protéger. Son partenaire de vie sera souvent plus âgé, voire de tendance homosexuelle. À moins qu'il ne devienne lui même un Père/Mère enfantin, grand rêveur de Paradis perdu, d'un lieu du possible, ailleurs... Château en Espagne.
- Grand principe de l'Introverti (pas au sens junguien) qui détourne l'émotivité de l'action sur les choses (poupées...) pour les ramener vers la conscience de soi ; l'être se tourne vers des rivages intérieurs. Narcisse contemplatif, lyrique, fort sentiment de sa personne mais pour rêver sa vie ou vivre son rêve... Nostalgique romantique qui aime le goût du merveilleux et du féérique. Type même de la Mère (qui autorise...), du Berceau, pour incarnation intime suprasensible... Inverse du N° 9/Père plus prompt à interdire... (10 est aussi en relation avec le N° 2/faux-sauveur face au faux-tyran 3). Barbeault aime à distinguer 2 sous-types de N°10 :
- Sentimental dont l'émotivité refoulée finit par s'exprimer en ruminations douloureuses... (Archétype de la Victime/Suppliant du Triangle de Karpman). Ce mélancolique inhibé cesse plus ou moins de vivre. C'est un résigné enclin à l'auto-accusation. Il pourra évoluer en misanthropie Personne ne m'aime attaché aux sentiments moraux, à l'histoire, aux habitudes du passé... (Je présenterai peut-être un jour différents Syndromes sociaux dont celui de « l'historien des minorités » qui, identifié à une cause, s'aigrit en demandes de reconnaissance et réparation...). Ce type peut aller jusqu'à prendre le contrepied inverse de l'influence maternelle, en « réaction sèche » contre tout ce qui est féminin, émotif, irrationnel, instinctif... (sera alors plus dur à dissocier du N°9 voire du 5).
Sinon, ce N°10 sentimental peut être aussi un « joyeux casanier », à l'humeur sédentaire stable, l'âme simple, la vie bonhomme, sans passion apparente. Bougeant peu, il s'est attaché à sa maison, amis, famille, pays... pour une « vie à l'intérieur », entre ses 4 murs, en simple réalité matérielle. Toujours en rapport avec le N°9, il peut devenir Pater familias, « Père des Peuples » en communion de sentiment avec les siens. Dauphin soumis, gentil, sensible et émotif qui peut prendre à cœur ses échecs, voire se laisse aller au plaisir/dépense... Malheureux si l'ambiance est mauvaise, il se cachera derrière une carapace à l'abri des agressions. Cette Mémoire qui raconte, peut devenir mythomane...
- L'autre N°10 est plus nerveux... livré à la contradiction de ses emballements successifs, porté à renouveler ses sensations. Ce capricieux est un vagabond affectif qui n'hésite pas à passer d'une chose à l'autre, infidèle à l'objet mais qui reste attaché à l'image. Son Moi est sensible et susceptible. Sa vie est plus instable et voyageuse, de nature errante, voire survoltée. Il est détaché des réalités, en marge des normes, bizarre, capricieux, feu follet, vie de Bohème... Ce sans foyer-sans famille, sans domicile fixe, peut vite être dissonant, entre ange et démon, insensé, infantile, végétatif, grossier, peu maître de soi... C'est une cire molle sans défense derrière une pseudo-façade impulsive. Ce lunatique sera tantôt agité, tantôt abattu... Mélancolique écrasé par le destin. Quand le fardeau de la Mère/féminité est trop dur à porter pour lui, contrainte/prison, ce type quitte sa maison – sac au dos – pour fuir sans se fixer... Cet homme/femme-enfant recherche en fait un Père/Mère pour se protéger. Son partenaire de vie sera souvent plus âgé, voire de tendance homosexuelle. À moins qu'il ne devienne lui même un Père/Mère enfantin, grand rêveur de Paradis perdu, d'un lieu du possible, ailleurs... Château en Espagne.