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mardi 16 janvier 2024

N°10 – Type dodécagénaire de Dani-Dan

N°10 – type zodiacal de Dani-Dan

Le numéro 10, à l'instar de 11 et 12, fait donc partie des 3 qui ne comprennent pas de descriptifs de l'Ennéagramme, ni de Jung. Il nous faut d'abord les étudier avec les bases dodécagénaires. Bien faire la part des choses entre les préceptes « renoncement social » de Dani et l'utilisation typologique qui nous intéresse. 

Typologie appliquée

N°10 : Type zodiacal de Dani-Dan :
- Renversement de la tendance du N°11 ; arrêt brusque de « l'extension éclatante », volte-face, condensation de l'aérien, brève pause car changement de polarité. Désormais, la force-nuit (extraversion conformiste) supplante l'autre tendance (introversion). Là s'établit une limite/frontière ; le mental social « reste » sur la physiologie... L'individu doit savoir se libérer ici de son entourage familial, de sa tradition et souvenirs, pour se confronter à la « majorité » (relation entre 10 et les majorités minoritaires de 2).
Les forces irrationnelles et biologiques, enracinées dans le sang, tendent à se précipiter depuis l'inconscient pour submerger le conscient. D'où la protection/canalisation par « mariage » et « initiation». L'individu doit trouver ici une compagne/compagnon et une initiatrice/initiateur (avec la « lune » évoquée par Barbault, on a là un autre item pour valider ici deux figures d'une célèbre base 22). L'accomplissement envers la vie et la société se concrétisera bientôt par un enfant.
- L'individu reste cependant sous l'influence de la peur, inertie, cristallisation intellectuelle, et sa « pierre » n'est pas un pur cristal (pierre brute, la sphère de 10 fréquemment associée aux « déchets »). Elle doit être taillée, meulée (pour ne pas dire moulinée), et l'individu doit renoncer à son Moi (ou plutôt Ego). En vérité, il n'y a rien à quoi il faille renoncer si ce n'est les illusions. S'il est assez conscient, 10 peut devenir ici, de lui-même, un point focal/lentille de vie divine (10!). La « leçon du 10 » est cette acceptation de la montée de la force-nuit/(extraversion conforme). Il y a bien ici renversement – conversion – qui inverse la direction de la force-vie, sans pour autant « tomber amoureux » ou adhérer à la contagion mentale d'une masse/foule (grande symbolique de 10). Le conscient sera de toute façon submergé car entravé/cristallisé dans l'Ego (Masque social de l'extraversion ; Bachelard dit : la lune est pleine de sel...).
- À moins que l'individu ne macère dans des complexes et fascinations, conscient que l'humanité a établi une sorte de totalitarisme, une unité forcée (sphère de 9, opposite de 10), pour se préserver de la désintégration/anarchie. Peu de gens comprennent cette symbolique du 10, cette créature de la « mer », du collectif, de l'inconscient/matrice, qui se crée lui-même une carapace qui emprisonne sa vie. Ce symbolisme peut donc devenir aussi négatif que 1 (et 2) ; un pas de plus et c'est la terrible maladie/cancer (ou peste émotionnelle). La signification réelle et positive de 10 ne peut être donnée ; union de Christos/(12) et de « l'épouse » (au sens groupe/communauté). 10 est cette incarnation mystique, l'Avatar... Tout cela dégénère le plus souvent en communautarisme, en foyers brisés, en individualismes cristallisés bourrés de complexes (voir 2). 
- Bien considérer le double destin de 10 : fonder un foyer personnel et conventionnel ET servir lui-même de foyer à la manifestation, neuf mois avant 3... 10 est le plus souvent représenté comme étant dominé/(Suppliant mais il n'est pas de Tempérament nerveux/sensation), à l'humeur changeante, doué de dons psychiques, voire comme force de vie consciente et individualisée. Mais il risque bien de se désorganiser, surtout si amour/passion et « grossesse » avec hallucinations.  Mouvement de recul avec attachement aux formes sentimentales du foyer voire jalousie, possessivité, ombres... Seule la peur panique de ce qui pourrait arriver par rapport à un « changement de centre » peut le pousser à s'intégrer. 10 est à la fois la typologie la plus impuissante et la plus décidée ; le tout dans un étrange silence, un frémissement afin que cet Amoureux-possédé puisse être submergé par l'Union... Tumulte à l'extérieur mais calme et silence dans son lieu-saint où la nuit étreint le jour. 
- 10 est du domaine du sentiment, de la sensation/douleur ; il a deux besoins fondamentaux. Mettre clairement au point, limiter, l'énergie jour qui oblige les idées à prendre forme, ET assumer sa responsabilité envers son/sa partenaire et entourage pour participer à un tout social, à la force-nuit qui est ici énergie rassemblante et va croître en puissance. La base de ces processus est bien le « foyer », source de la force-nuit/(Extraversion conformiste).  
- 10 est bien du domaine du sentiment ou plutôt (pour le distinguer de la fonction) de la cœnesthésie qui permet au corps de juger ce qui est bon/mauvais en terme de ressenti (Comment tu te sens ?). Il réagit comme tout organique aux situations, réagit pour ou contre (en ce sens 10 est bien un introverti...). 
Ses muscles se contractent, sa pression sanguine augmente/diminue, son pouls s'accélère/ralentit, ses glandes déversent plus ou moins de sécrétion dans le sang ; chimie des changements organiques, si l'une des fonctions est altérée/inhibée, la personne ressent alors de la douleur (grands préceptes PNL/Hypnose par évocation de flux « non contrôlables » ; non seulement le sujet bascule son attention en introversion profonde, à la recherche d'hypothétiques impressions passées, mais s'abandonne de fait à l'autorité/volonté du dit thérapeute...). 10 est bien un organisme avec durée de vie... avec rythme défini de croissance... Au niveau psychologique, il « devient » une personne centrée sur son Ego, sur sa Propriété/Statut social. Il peut désormais « faire face » (grande relation 10 et 7/3) contre les chocs d'autres entités. 10 ne trouve sa plénitude qu'en se complétant avec un/une partenaire permanent.e, dans le confort d'un foyer. Cette plénitude contient même un « germe » ; le triomphe de la société se dissimule déjà dans cette étreinte conjugale... (Secret du 1).  



mercredi 29 mars 2023

N°10 – type dodécagénaire

Numéro 10 dodécagénaire

Premier numéro présenté ici hors Ennéagramme/9 pour continuer la série des 12, le N°10 est pour le moins une typologie spéciale et complexe. Cette première approche se fait d'après le travail d'André Barbault (mais pas que), d'autres suivront. Pour information, le signe zodiacal n'est pas mentionné... Il faudra donc cogiter un peu pour faire cadrer... Dans la logique de l'Ennéagramme, la mémorisation d'un Numéro « neutre » hors signe zodiacal me semble plus pertinente.

Typologie zodiacale n°10


Type N° 10 zodiacal :
- Évitement : Responsabilités du monde des adultes.
- Recherche : Attardement au monde de l'enfance. Refuge dans une coquille de souvenirs.
- Fixation : Oubli de soi, relâchement... 
- Évolution : Larve, régression, victime - Narcisse introverti, rêve - Parent nourricier. 

- Le numéro 10 est une nature pleine de fécondité/sève végétale... « Lune », mère à l'enfant, à la vie végétative et crépusculaire, laiteux. En relation avec le crustacé, crabe, écrevisse qui vit sous carapace, coquille, matrice, enveloppe, « écorce »... Germe, œuf, fœtus, bourgeon pour ébauche de vie renaissante. Toujours prêt à un retour/refux sur son passé, à une marche en arrière ou à reculons... 
- Typologie du complexe maternel. Sensibilité cœnesthésique (sentiment vague de l'être sans rapport avec la synesthésie, chevauchement sensoriel...). Son attardement à l'enfance serait dû à une « identification à la Mère » pas tant génitrice réelle que symbolique. Le N°10 préfère alors le refuge du dedans, intérieur, intime (Loft...) plutôt que le dehors, extérieur, social... C'est un grand rêveur, sentimental et sensible, imaginatif... Il peut être enclin à « l'autisme », à la soumission passive, d'abord à la « Mère »/premier cercle social puis au monde... 
- Grand principe de l'Introverti (pas au sens junguien) qui détourne l'émotivité de l'action sur les choses (poupées...) pour les ramener vers la conscience de soi ; l'être se tourne vers des rivages intérieurs. Narcisse contemplatif, lyrique, fort sentiment de sa personne mais pour rêver sa vie ou vivre son rêve... Nostalgique romantique qui aime le goût du merveilleux et du féérique. Type même de la Mère (qui autorise...), du Berceau, pour incarnation intime suprasensible... Inverse du N° 9/Père plus prompt à interdire... (10 est aussi en relation avec le N° 2/faux-sauveur face au faux-tyran 3). Barbeault aime à distinguer 2 sous-types de N°10 :
- Sentimental dont l'émotivité refoulée finit par s'exprimer en ruminations douloureuses... (Archétype de la Victime/Suppliant du Triangle de Karpman). Ce mélancolique inhibé cesse plus ou moins de vivre. C'est un résigné enclin à l'auto-accusation. Il pourra évoluer en misanthropie Personne ne m'aime attaché aux sentiments moraux, à l'histoire, aux habitudes du passé... (Je présenterai peut-être un jour différents Syndromes sociaux dont celui de « l'historien des minorités » qui, identifié à une cause, s'aigrit en demandes de reconnaissance et réparation...). Ce type peut aller jusqu'à prendre le contrepied inverse de l'influence maternelle, en « réaction sèche » contre tout ce qui est féminin, émotif, irrationnel, instinctif... (sera alors plus dur à dissocier du N°9 voire du 5). 
Sinon, ce N°10 sentimental peut être aussi un « joyeux casanier », à l'humeur sédentaire stable, l'âme simple, la vie bonhomme, sans passion apparente. Bougeant peu, il s'est attaché à sa maison, amis, famille, pays... pour une « vie à l'intérieur », entre ses 4 murs, en simple réalité matérielle. Toujours en rapport avec le N°9, il peut devenir Pater familias, « Père des Peuples » en communion de sentiment avec les siens. Dauphin soumis, gentil, sensible et émotif qui peut prendre à cœur ses échecs, voire se laisse aller au plaisir/dépense... Malheureux si l'ambiance est mauvaise, il se cachera derrière une carapace à l'abri des agressions. Cette Mémoire qui raconte, peut devenir mythomane...
- L'autre N°10 est plus nerveux... livré à la contradiction de ses emballements successifs, porté à renouveler ses sensations. Ce capricieux est un vagabond affectif qui n'hésite pas à passer d'une chose à l'autre, infidèle à l'objet mais qui reste attaché à l'image. Son Moi est sensible et susceptible. Sa vie est plus instable et voyageuse, de nature errante, voire survoltée. Il est détaché des réalités, en marge des normes, bizarre, capricieux, feu follet, vie de Bohème... Ce sans foyer-sans famille, sans domicile fixe, peut vite être dissonant, entre ange et démon, insensé, infantile, végétatif, grossier, peu maître de soi... C'est une cire molle sans défense derrière une pseudo-façade impulsive. Ce lunatique sera tantôt agité, tantôt abattu... Mélancolique écrasé par le destin. Quand le fardeau de la Mère/féminité est trop dur à porter pour lui, contrainte/prison, ce type quitte sa maison – sac au dos – pour fuir sans se fixer... Cet homme/femme-enfant recherche en fait un Père/Mère pour se protéger. Son partenaire de vie sera souvent plus âgé, voire de tendance homosexuelle. À moins qu'il ne devienne lui même un Père/Mère enfantin, grand rêveur de Paradis perdu, d'un lieu du possible, ailleurs... Château en Espagne.    

Base 4 – la croix des éléments