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vendredi 19 janvier 2024

N° 6 – Type sentiment extraverti de Jung

N°6 – type sentiment extraverti de Jung

Il semble toujours plus difficile d'identifier des hommes N°6 que des femmes. D'autant que nous ne sommes pas des numéros... L'Ennéagramme s'inspire-t-il vraiment de la symbolique des nombres ? À croire que oui... Des relations symboliques sont intéressantes ici à étudier dans leur complexité, le nombre ne relevant pas tant du tempérament lui-même que d'une facette/fixation de l'individu. Jung décrit à merveille cet archétype de la féminité que l'on pourrait comparer à la sphère du 2 quant à un certain tabou social... Ne pas révéler certaines réalités, certains comportements qui sont comme ça et-pi-c'est-tout. J'en parle d'autant mieux – en tant que femme – que je suis dans la pure pensée logique du N°5... Pour moi, 6 est l'archétype de l'Orientation introvertie ; le recentrement sur sa personne en mode j'aime/j'aime pas.  

Type sentiment extraverti de Jung

Type sentiment extraverti de Jung :
- Type particulier à la femme (et à certains hommes...) qui vit selon la norme de son sentiment. Celui-ci s'adapte aux circonstances objectives en « choix amoureux ». On choisit ce qui convient, on exclue le reste (Évaluation). Recherche de fait la « situation raisonnable » : âge, fortune... (le Coach américain parlerait de Dating...). Bonne épouse, bonne mère... dans le comme il faut. Ce qui est bon/bien est estimé de façon objective (plus que collective/bon-goût, quoique...). 
- Mais cette assimilation à l'objet peut faire « disparaître » le sujet. Sa personnalité se dissout dans le sentiment/affect du moment ; humeur et état d'âme... (ce côté carré blanc sur fond blanc serait-il partagé avec le caméléon 3, son opposite ?). 6 a ainsi de multiples apparences/personnalités selon les moments (grande caractéristique de son tempérament Distracteur) mais le fond du Moi reste identique et s'oppose à ces changements. Le sentiment devient caprice. Parce qu'il y a dissociation entre le Moi et l'état sentimental du moment, la compensation devient opposition/résistance ; sentiments exagérés, prédicats bruyants qui sonnent creux, ne persuadent pas... alors que le jugement affectif pourrait être différent. Un rien/(détail) peut annuler l'appréciation d'un même objet.
- De fait, rien ne trouble plus ce ressenti que la pensée qui est donc refoulée. Ce que 6 peut sentir, il ne peut le penser consciemment (intéressant quand on sait qu'ici la force-nuit de Dani-Dan est égale à la force-jour mais tend bien vers la nuit...). Toute logique qui gène le sentiment sera rejetée ;  « ne pas penser » (par soi-même, paradoxe de cet introverti...). 6 n'est alors pas très pris au sérieux et son redoublement d'effort, pour convaincre celui qui doute, ne fait qu'empirer la situation (Bonjour chez vous...). Plus s'accentue le rapport sentimental à un objet, plus l'opposition inconsciente monte à la surface ; états sentimentaux séparés et contradictoires (double-contrainte type rire & pleurer...). 
- Habituellement, ici, la pensée n'apparait que comme serviteur/esclave du sentiment (pour 6, je ne suis qu'une chienne au collier...). Si la personnalité est absorbée, se dissocie/dissout dans un état sentimental, la pensée inconsciente jouera bien un rôle de compensateur. L'identité du Moi disparaît, le sujet s'associe à la pensée inconsciente et démolit sans miséricorde (qui est pourtant le côté de l'introverti) la valeur de l'objet – voire soi-même – avec un caractère négatif avilissant... Mauvaises pensées négatives, instincts primitifs (bientôt la sphère de la jalousie de 1)... Les images primordiales de l'inconscient collectif sont mises à contribution ; névrose, hystérie, monde infantilo-sexuel...
Solution : Transformer ces images en « nouvelles possibilités » pour régénérer l'attitude sur une autre base (place au coach américain...).    


lundi 27 mars 2023

N°6 – Ennéagramme

Numéro 6 de l'ennéagramme

Les modèles de  typologie concernent autant les femmes que les hommes ; devons-nous nous réjouir de cette parité ? Il ne s'agit pas d'identifier la part féminine d'un homme, ni le côté masculin d'une femme... Rappelons que la recherche de cette fausse complétude a pour but initial de dissocier durablement celui qui s'y soumet... Néanmoins, afficher une « belle gueule » pour illustrer un type peut laisser l'autre moitié de l'humanité sur la touche... Je veillerai lors de la deuxième vague des 12 numéros à ce qu'au moins une photographie de femme rende compte de notre tendance. C'est déjà le cas ici pour la typologie du N°6, sans nul doute la plus « femme »...     

Typologie n°6 de l'ennagramme

Type N°6 de l'Ennéagramme
- Évitement : le singulier, l'anormal, le déviant, le tordu... Peur de perdre sa place, d'être bannie, exclue, punie... 
- Recherche : la chose sure, croyance qui repose l'esprit ou, à défaut, une concrétisation de l'objet de sa peur... Tout ce qui rassure ; sécurité, homme, groupe, codes (preuve sociale)... 
- Fixation : Doute, angoisse, paranoïa, pensée négative, pessimisme, verre à moitié vide... L'autorité injustement punitive. 
- Évolution : Instable, rebelle en recherche d'autorité - vigilante, résistante passive, diviseur - Bâtisseuse, attirante...   

Le doute et la suspicion font de 6 une paranoïaque, un nœud serré d'angoisse. Désir et nécessité de « trouver du stable »... Sans point d'ancrage et sans stabilité ni à l'intérieur, ni à l'extérieur. Angoisse face au néant ou à la liberté absolue – choix autorisé... – qui la rend « coupable ». De même la suractivité cérébrale la rend incapable de lâcher-prise. Chercher dans son environnement un objet/personne pour « en avoir peur » rendra plus gérable son angoisse qui sera liée à cet objet. Ainsi, elle a tendance à « projeter » pour se rassurer dans ses certitudes. Se fait parfois l'Avocate du Diable zélée autant pour vérifier la solidité et confiance d'un interlocuteur face au groupe que pour faire valoir sa propre place. 
Son 6e sens lui permet en effet de Savoir ; elle « sent intuitivement » qui abuse d'un pouvoir... Problème, la dichotomie des 2 forces soumission/rébellion – base de son intensité d'énergie – rend sa loyauté pleine de contradiction... Elle peut s'identifier à l'opprimé et aux minorités souffrantes... Elle sera alors « solidaire » et donnera sans attendre de retour, ni récompense. Mais, si cette réalité commence à la faire douter, elle pourra se déconnecter du Sentiment de confiance... Trahie, elle cherchera en vain le juste réglage « contraste », oscillera entre vice-lâcheté et vertu-courage. L'angoisse de la liberté/choix la rend « coupable » et la suractivité cérébrale incapable de lâcher-prise. Elle tendra alors à une de ces deux options :
- se rebeller contre son groupe, devenue porte-parole des opprimés/minorités... 
- renforcer sa dévotion zélée pour le groupe (voir aussi N°8 « complémentaire »), perte d'esprit critique, tendance à la bigoterie, ses croyances deviennent vérité et tous ceux qui ne partagent pas cette vision sont des traîtres et des hérétiques...     

Base 4 – la croix des éléments