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dimanche 31 décembre 2023

N°4 – typologie sensation extraverti de Jung

N°4 – type sensation extraverti de Jung

Rappelons que le classement extraverti/introverti de Jung ne correspond pas au nôtre. Le rapprochement de ce type junguien à notre système s'est fait par comparaison et analogie, notamment avec l'Ennéagramme. Ici, le N° 4 est un Tertium qui sait ce qu'il veut et applique des stratégies pour ne pas dire des rituels.

typologie sensation extraverti de Jung

 N°4 – type sensation extraverti de Jung :
Ce réaliste a un sens objectif, il accumule des expériences – faites sur des objets concrets – pour éprouver et élargir encore le champ de la réalité. Ce qu'il éprouve lui sert de guide vers de nouvelles sensations.
Joyeux compagnon, aimable, plein de goût, bon vivant qui sait se satisfaire de plaisirs modérés. « À l'aise » mais sait s'habiller... 4 cherche la jouissance complète, même morale, avec ses lois spécifiques, ses rites tout en « sacrifice » et modération. Il n'est pas une brute sensuelle (comme pourrait l'être le N°12). Il nuance et esthétise la sensation (en sous-modalités...), aime sentir l'objet... Éprouver une sensation est le comble de ses désirs. Recherche la sensation la plus forte qui doit toujours venir de l'extérieur même si désagréable (syndrome de la porte ouverte...). 
Type plutôt masculin (Jung n'a pas connu Josy...). Modéré mais pas raisonnable → aime que la sensation soit due à un « hasard irrationnel». Le concret est ici « richesse » (signification symbolique de ce mot). Il aime revendiquer qu'il n'est pas assujetti à la sensation (j'arrête quand je veux...) et n'aime pas ce qui vient du « dedans » qui lui paraît maladif et condamnable. Quand il pense et sent, il ramène tout à des bases objectives. Crédule ; tous les symptômes s'expliquent.
Mais la sensation finit par faire disparaître le sujet derrière elle, alors il devient désagréable. Trop esthète, raffiné, il se fait grossier jouisseur (cliente...) qui dévalorise l'autre en objet sexuel voire devient jaloux, parano (ou « amoureux » façon N°10).  L'irréalité finit par se teinter de religiosité superstitieuse et magique, les autres fonctions refoulées se pressent face au conscient en absurdités, sa pensée et son sentiment défigurent sa personnalité seconde. Sa raison chinoise (régresse vers N°1), la faculté intuitive renifle dans les coins, se perd... L'obsession inconsciente s'accompagne de laisser-aller conscient et sa sensation accepte – sans choix – tout ce qui se présente... La contrainte du jugement rationnel l'attaque alors depuis l'intérieur : névrose. Et il faut recourir à de la pression affective pour éveiller sa conscience. 
 
  


dimanche 26 mars 2023

N°4 – Ennéagramme

Numéro 3 de l'ennéagramme

 Le type N°4 de l'Ennégramme est peut-être un des plus curieux de mon point de vue Vera Cruz, chercheuse en typologie. En effet, je dois bien correspondre moi-même à un type psychologique donc à des affinités et réticences vis-à-vis d'autres types qui ne seront peut-être pas les mêmes pour toi, ami lecteur... Nous n'avons pas tous la capacité – telle Élodie Mielczareck – à être un parfait Caméléon ou à pouvoir élucider la typologie du parfait Connard d'autant que nous serions tous le Connard d'un autre...
Néanmoins, l'expérience et la pratique m'ont appris que chaque fois qu'un individu déboule avec l'inénarrable argument de la « nuance », de la médiation, de la négociation, alors que la situation est clairement celle d'un jeu dominant/ dominé, il y a bien anguille sous roche... (autre Numéro, autre Base 3). Voici donc pour l'heure le N° 4 et son joyeux hédonisme vulgaire...  

Typologie n°4 de l'ennéagramme


Type N°4 de l'Ennéagramme :
- Évitement : la frustration, le manque, l'absence des autres, la vraie vie et ses confrontations, la honte, la banalité, la reconnaissance de ses besoins/ recherches... 
- Recherche : la Mère mythique, la Source modèle... Le sens des choses différentes même si imaginaire, l'authenticité, partenaire parfait.e pour s'abandonner en caprice, sabotage, régression... 
- Fixation : Identification et ressenti du moment par rapport à une nostalgie... 
- Évolution : épuisé, désespéré - timide, romantique, différent - créateur conscient qui en joue et rie.

Ce singulier sait affirmer sa différence notamment dans le choix d'un métier ou d'une apparence allant de l'élégance décontractée au décalage punk... Apparence toujours teintée d'un sens du moi interne du moment... De fait, l'extraversion d'une vie sensorielle « riche et romantique » lui permet d'intérioriser ses sentiments, de ne pas se confronter aux aléas de la vie. Se sentir vivre lui donne l'illusion de contrôler sa honte... Bien qu'empathique, il reste imprévisible, prêt à incarner un reflet de son être authentique pour « rester vivant ». Néanmoins, c'est celui des 9 qui est le plus conscient que sa Personnalité/Ego est bien quelque chose qui se recrée en permanence plutôt que d'endosser un rôle ad vitam. Mais cette « attitude d'Artiste », ce ressenti permanent de la réalité ou créativité, lui fatigue l'esprit et le rend émotionnellement sensible. Il se coupe alors chroniquement du monde, parfois dans des paysages mentaux, pour analyser et interpréter selon sa résonance interne... Il habite vraiment son état émotionnel voire s'identifie à celui des autres, contre toute logique. Sans île/centre où s'accrocher, où se poser, son ressenti de sensation peut aller jusqu'à se couper de son origine. C'est alors la porte ouverte à l'idéalisation d'un autre, d'un modèle, d'un amour dans la souffrance, quitte à sublimer un manque de plaisir...   


Base 4 – la croix des éléments