Rappelons que le classement extraverti/introverti de Jung ne correspond pas au nôtre. Le rapprochement de ce type junguien à notre système s'est fait par comparaison et analogie, notamment avec l'Ennéagramme. Ici, le N° 4 est un Tertium qui sait ce qu'il veut et applique des stratégies pour ne pas dire des rituels.
N°4 – type sensation extraverti de Jung :
Ce réaliste a un sens objectif, il accumule des expériences – faites sur des objets concrets – pour éprouver et élargir encore le champ de la réalité. Ce qu'il éprouve lui sert de guide vers de nouvelles sensations.
Joyeux compagnon, aimable, plein de goût, bon vivant qui sait se satisfaire de plaisirs modérés. « À l'aise » mais sait s'habiller... 4 cherche la jouissance complète, même morale, avec ses lois spécifiques, ses rites tout en « sacrifice » et modération. Il n'est pas une brute sensuelle (comme pourrait l'être le N°12). Il nuance et esthétise la sensation (en sous-modalités...), aime sentir l'objet... Éprouver une sensation est le comble de ses désirs. Recherche la sensation la plus forte qui doit toujours venir de l'extérieur même si désagréable (syndrome de la porte ouverte...).
Type plutôt masculin (Jung n'a pas connu Josy...). Modéré mais pas raisonnable → aime que la sensation soit due à un « hasard irrationnel». Le concret est ici « richesse » (signification symbolique de ce mot). Il aime revendiquer qu'il n'est pas assujetti à la sensation (j'arrête quand je veux...) et n'aime pas ce qui vient du « dedans » qui lui paraît maladif et condamnable. Quand il pense et sent, il ramène tout à des bases objectives. Crédule ; tous les symptômes s'expliquent.
Mais la sensation finit par faire disparaître le sujet derrière elle, alors il devient désagréable. Trop esthète, raffiné, il se fait grossier jouisseur (cliente...) qui dévalorise l'autre en objet sexuel voire devient jaloux, parano (ou « amoureux » façon N°10). L'irréalité finit par se teinter de religiosité superstitieuse et magique, les autres fonctions refoulées se pressent face au conscient en absurdités, sa pensée et son sentiment défigurent sa personnalité seconde. Sa raison chinoise (régresse vers N°1), la faculté intuitive renifle dans les coins, se perd... L'obsession inconsciente s'accompagne de laisser-aller conscient et sa sensation accepte – sans choix – tout ce qui se présente... La contrainte du jugement rationnel l'attaque alors depuis l'intérieur : névrose. Et il faut recourir à de la pression affective pour éveiller sa conscience.
Type plutôt masculin (Jung n'a pas connu Josy...). Modéré mais pas raisonnable → aime que la sensation soit due à un « hasard irrationnel». Le concret est ici « richesse » (signification symbolique de ce mot). Il aime revendiquer qu'il n'est pas assujetti à la sensation (j'arrête quand je veux...) et n'aime pas ce qui vient du « dedans » qui lui paraît maladif et condamnable. Quand il pense et sent, il ramène tout à des bases objectives. Crédule ; tous les symptômes s'expliquent.
Mais la sensation finit par faire disparaître le sujet derrière elle, alors il devient désagréable. Trop esthète, raffiné, il se fait grossier jouisseur (cliente...) qui dévalorise l'autre en objet sexuel voire devient jaloux, parano (ou « amoureux » façon N°10). L'irréalité finit par se teinter de religiosité superstitieuse et magique, les autres fonctions refoulées se pressent face au conscient en absurdités, sa pensée et son sentiment défigurent sa personnalité seconde. Sa raison chinoise (régresse vers N°1), la faculté intuitive renifle dans les coins, se perd... L'obsession inconsciente s'accompagne de laisser-aller conscient et sa sensation accepte – sans choix – tout ce qui se présente... La contrainte du jugement rationnel l'attaque alors depuis l'intérieur : névrose. Et il faut recourir à de la pression affective pour éveiller sa conscience.